Elevage ovin au Maroc

Elevage ovin au Maroc: est une activité économique importante au Maroc qui est pratiquée par de nombreux agriculteurs dans les zones rurales du pays.L’industrie de la viande ovine a connu une croissance importante ces dernières années grâce à des initiatives visant à améliorer la qualité de la viande, à augmenter la productivité et à moderniser les pratiques d’élevage.

ELEVAGE OVIN

Définition

Termes

OVIN:Les ovins sont un groupe d’herbivores ruminants de taille moyenne. Le genre Ovis est le genre qui regroupe tous les ovins au sens strict, lesquels sont de très proches cousins des chèvres, avec lesquelles ils cohabitent au sein de la sous-famille des Caprinae. Un « ovin » est un animal qui appartient à la famille des moutons et autres animaux similaires, qui ont une fourrure épaisse et qui sont herbivores. Les moutons sont les membres les plus courants de cette famille et sont élevés pour leur viande, leur lait et leur laine.

ovins

Il existe plusieurs termes utilisés pour distinguer les moutons selon leur sexe, leur âge ou leur origine :

  • Agneau : un mouton qui n’a pas encore atteint l’âge d’un an.
  • Brebis : une femelle mouton adulte, généralement âgée d’au moins un an.
  • Mouton : un mâle mouton adulte, généralement âgé d’au moins un an.
  • Bélier : un mâle mouton adulte utilisé pour la reproduction.
  • Herbagère : une brebis élevée pour sa capacité à pâturer et entretenir les pâturages.
  • Agneau de lait : un agneau abattu avant l’âge de six semaines, nourri principalement de lait maternel.
  • Agneau de boucherie : un agneau abattu entre l’âge de six semaines et un an.
  • Agneau de pré-salé : un agneau élevé sur les pâturages côtiers, qui se nourrit de plantes salées et d’algues marines, donnant une saveur distincte à sa viande.

L’ELEVAGE  OVIN :L’élevage ovin est l’activité consistant à élever des moutons pour produire de la viande, de la laine, du lait, des peaux ou des produits combinant ces différents éléments. C’est une pratique ancienne et répandue dans le monde entier. Les moutons sont élevés principalement pour leur viande et leur laine, qui sont des sources importantes de protéines et de matières premières pour de nombreux produits.

ASPECT GENERALE OVIN

Le mouton a un aspect extérieur caractéristique avec un corps compact et musclé recouvert d’une fourrure dense et souvent bouclée appelée laine. Leur tête est généralement ronde avec de grandes oreilles dressées et une bouche adaptée pour brouter l’herbe. Les moutons ont également une queue courte et souvent recouverte de laine.

Les ovins se distingue par :

  • Leur taille plus petite (50 à 85cm selon les races);
  • Leur poids plus faible (40 à 80kg chez la brebis);
  • Leur pelage laineux enduit d’une matière grasse, le suint;

physiologie bovin

1.  Coloration du corps

La coloration du corps du mouton n’est pas uniforme. Il existe des races blanches, d’autres sont noires ou brunes ou bien avec des taches plus ou moins larges.

blanche noire brune tachetée
elevage ovin blanc elevage ovin noir elevage ovin brune elevage ovin tachetee

2.  La tête

L’aspect général varie selon les races. La forme est allongée ou courte.La coloration, rose, noire, blanche, brune ou tachetée est un facteur de race.

rose noire blanche tachetée
elevage ovin rose elevage ovin noir elevage ovin blanche elevage ovin tachete

2.1.  Le front

Quelque soit le groupe auquel appartient le mouton, le front est toujours large, il peut porter de la laine comme il peut en être dépourvu, et dans ce cas il laisse voir les arcades sourcilières au dessus desquelles se trouve le creux des salières.

Avec laine  Sans laine
elevage ovin frond laine elevage ovin frond sans laine

2.2.  Le chanfrein

Le chanfrein va du front aux naseaux, et donne à la tête son profil caractéristique (concave, convexe et rectiligne). Les naseaux sont larges, bien ouverts et nets.

2.3.  L’œil

Il est généralement gros et affleure la cavité orbitaire. La pupille noire, est toujours très dilatée, l’iris qui l’entoure n’est qu’un grand cercle étroit dont la coloration est jaune verdâtre. Lorsque le front est couvert de laine, l’œil est caché sous les mèches qui tombent des orbites. On compte chez le mouton trois paupières : supérieure, inférieure et une troisième située sous les deux autres et qui recouvre le globe de l’œil à la façon d’un rideau que l’on tire latéralement du bord interne au bord externe.

2.4.  Les oreilles

On rencontre :

  • Des oreilles longues et pendantes (exemple: Lacaune )
  • Des oreilles petites et dressées (exemple: Charmoise);
  • Des oreilles moyennes et horizontales (exemple: Berrichon);
Des oreilles longues et pendantes Des oreilles petites et dressées Des oreilles moyennes et horizontales
elevage ovin elevage bovin elevage ovin

3.  Le cou

Le cou est d’une longueur variable suivant les races.

4.  Le tronc

Le tronc est la masse principale du corps dont on a enlevé la tête, le cou et les membres.

5.  Les membres

Les membres suivent la conformation générale du corps. Ils sont courts et trapus chez les races à viande et sont longs et paraissent grêles chez les races de parcours.
Le membre antérieur est formé d’une épaule le plus souvent épaisse, bien soudée au thorax, suivi du bras et avant-bras, puis le genou qui est généralement cagneux chez le mouton, puis c’est le canon et le boulet qui se termine par le pied large constitué de deux onglons. Le membre postérieur est formé de la cuisse, qui constitue la grande partie du membre, suivi de la jambe et le jarret, puis le canon, le boulet, le paturon et le pied avec toujours deux onglons.

6.  La toison

La toison du mouton est une association complexe de fibres de laine, de graisse de laine, de suint, de débris épithéliaux, d’impuretés diverses et d’eau. Une atmosphère particulière environne l’ensemble. La fonction de cette association est de protéger l’animal contre les intempéries et de contribuer à sa régulation thermique.

En plus de ça, on trouve :

  • Les cornes : Certaines races de moutons ont des cornes courbées vers l’extérieur, principalement chez les béliers mâles. Cependant, de nombreuses races de moutons ne possèdent pas de cornes chez les deux sexes.
  • Les sabots : Les moutons ont des sabots fendus en deux parties, ce qui leur permet de marcher sur des terrains variés et de s’accrocher à des rochers ou des falaises.
  • La queue : Les moutons ont une queue courte, souvent recouverte de laine.

LA NUTRITION DES OVINS:LES TYPES D’ALIMENTS ET LES RATIONS

Les types d’aliments

Les moutons sont des animaux herbivores qui ont besoin d’un régime alimentaire principalement basé sur des aliments végétaux pour répondre à leurs besoins nutritionnels. Leur alimentation peut être divisée en deux grandes catégories : les aliments grossiers et les aliments concentrés.

Les aliments grossiers:sont principalement constitués de foin, de paille et d’herbe. Ces aliments contiennent des fibres qui aident à la digestion des moutons. Les moutons paissent généralement dans des pâturages et mangent de l’herbe et des plantes sauvages. Le foin et la paille sont également donnés aux moutons pour compléter leur alimentation, surtout en hiver lorsque l’herbe n’est pas disponible.

Foin Paille  Herbe
foin paille herbe

Les aliments concentrés: tels que les céréales, les graines, les tourteaux et les pellets, sont également donnés aux moutons pour compléter leur régime alimentaire. Ces aliments sont riches en protéines, en graisses et en énergie et sont souvent donnés aux moutons pour les aider à prendre du poids rapidement ou pour répondre à des besoins nutritionnels spécifiques.

Cereale graine tourteaux pellets
cereales graines tourteaux pellets

En outre, les moutons ont besoin d’un apport constant en eau potable pour rester hydratés et en bonne santé.

Les rations

Le pourcentage de chaque type d’aliment dans la ration pour les ovins peut varier en fonction de l’âge et du stade de développement des animaux, de leur niveau d’activité, de leur état de santé et des ressources alimentaires disponibles. Cependant, voici quelques indications générales sur le pourcentage de chaque type d’aliment dans la ration des ovins :

  • Foin : le foin peut constituer la majeure partie de la ration des ovins, en particulier en hiver lorsque les pâturages sont moins abondants. En général, les ovins adultes ont besoin d’environ 1,5 à 2,5 kg de foin par jour, mais cela peut varier en fonction de leur poids et de leur niveau d’activité.
  • Herbe : les ovins paissent sur les pâturages locaux pour se nourrir d’herbe et de plantes sauvages. En général, les ovins ont besoin de 1 à 2 heures de pâturage par jour pour couvrir une partie de leurs besoins nutritionnels.
  • Aliments concentrés : les céréales (maïs, orge, blé) et les tourteaux (soja, colza) peuvent être ajoutés à la ration des ovins pour augmenter leur apport énergétique et en protéines. En général, les aliments concentrés ne doivent pas dépasser 20% de la ration totale pour éviter des problèmes de santé chez les ovins.
  • Compléments alimentaires : les ovins peuvent avoir besoin de compléments alimentaires tels que des minéraux et des vitamines pour compléter leur ration alimentaire et éviter des carences nutritionnelles.

Il est important de noter que la quantité et la proportion de chaque type d’aliment dans la ration des ovins peuvent varier en fonction des besoins spécifiques des animaux et des ressources alimentaires disponibles. Les éleveurs doivent surveiller régulièrement l’état de santé et la croissance de leurs animaux pour ajuster leur ration en conséquence.

PRINCIPALES PRODUCTION OVINES

-Production laitières 

La production de lait chez les ovins au Maroc est relativement faible par rapport à d’autres pays producteurs de lait. Cependant, l’élevage ovin est une activité importante dans plusieurs régions du Maroc, où les éleveurs exploitent des races d’ovins laitières pour leur production laitière.

Les races d’ovins laitières les plus couramment élevées au Maroc sont la Sardi et la Beni Guil, qui sont bien adaptées aux conditions locales. La production de lait des ovins dépend de plusieurs facteurs, tels que la race, la génétique, la qualité de l’alimentation, les soins et la gestion.

En général, les ovins laitiers au Maroc produisent environ 150 à 250 litres de lait par an, soit environ 0,5 à 0,7 litre de lait par jour en moyenne. Cependant, certaines races d’ovins laitières peuvent produire jusqu’à 1 litre de lait par jour en moyenne.

La production de lait chez les ovins au Maroc est souvent saisonnière, avec une production plus élevée pendant la saison de vêlage et de lactation. Les éleveurs peuvent utiliser diverses techniques pour améliorer la production de lait chez les ovins, telles que la sélection génétique, l’amélioration de l’alimentation, la gestion des soins et l’utilisation de traite mécanique.

Il est important de noter que la production de lait chez les ovins au Maroc est souvent destinée à la consommation locale et à la transformation en produits laitiers tels que le fromage et le yaourt, plutôt qu’à l’exportation.

-Production de viandes

La production de viande chez les ovins est une activité importante au Maroc. L’élevage ovin est l’une des principales activités agricoles du pays, avec une forte demande pour la viande ovine sur le marché local. La production de viande ovine est un élément important de l’industrie de la viande au Maroc.

Les races d’ovins les plus couramment élevées pour la production de viande au Maroc sont la Boujaâd, la Timahdite, la D’man et la Sardi. Ces races sont bien adaptées aux conditions locales et produisent de la viande de qualité supérieure.

La production de viande ovine au Maroc est souvent saisonnière, avec une production plus élevée pendant les périodes de fête et les périodes de forte demande, telles que les mois de Ramadan. Les éleveurs utilisent diverses techniques pour améliorer la production de viande chez les ovins, telles que la sélection génétique, l’amélioration de l’alimentation et la gestion des soins.

La production de viande chez les ovins au Maroc est souvent destinée à la consommation locale et à la vente sur les marchés locaux, plutôt qu’à l’exportation. Cependant, le pays commence à développer des opportunités d’exportation pour la viande ovine, notamment vers d’autres pays d’Afrique et vers l’Union européenne

morceau mouton

Le mouton est une source importante de viande dans de nombreux pays, avec différents morceaux ayant des saveurs et des textures différentes. Les principaux morceaux de viande de mouton sont :

Collier:c’est le cou de l’animal, c’est un morceau charnu et savoureux

L’épaule : c’est la partie située entre la patte avant et la cage thoracique. Elle est souvent utilisée pour faire des ragoûts et des plats mijotés.

La poitrine : c’est la partie située entre les deux épaules de l’animal. Elle est souvent utilisée pour faire des plats mijotés et des saucisses.

Le haut de côte :chez les ovins est une partie tendre et juteuse située entre la première côte et l’épaule, souvent utilisée en boucherie pour préparer différents plats.

Le gigot : c’est la partie arrière de l’animal, située entre la hanche et le genou. Il est souvent cuit entier, rôti ou grillé.

La selle : c’est la partie située sur le dos de l’animal, entre les deux gigots. Elle est souvent utilisée pour faire des rôtis.

La côte de filet :chez le mouton est un morceau de viande tendre et savoureux situé le long de la colonne vertébrale, souvent préparé en grillade, rôti ou au four.

Les côtes premières et secondes:chez le mouton sont des morceaux de viande provenant de la partie thoracique de l’animal. Les côtes premières sont situées plus près de l’épaule, tandis que les côtes secondes sont plus près du gigot.

Ces morceaux sont souvent préparés en rôti, grillé ou braisé, et sont populaires en cuisine pour leur saveur et leur tendreté. Ils peuvent être consommés avec ou sans os.

La côte découverte:chez le mouton est un morceau de viande situé sur le côté de l’animal, entre les côtes et l’épaule. Elle est nommée ainsi car elle est recouverte d’une fine couche de gras qui doit être retirée avant la cuisson.

Chaque morceau de viande de mouton a ses propres caractéristiques et peut être cuisiné de différentes manières pour créer une grande variété de plats délicieux.

EXEMPLE DE PLATS MAROCAINS 

Tajine d’agneau  »mrouzia » Tanjia marrakchia Couscous
TAJINE MROUZIA Tanjia marrakchia

COUSCOUS TFAYA

 

RACES OVINES LOCALES

En général, le cheptel ovin est constitué à plus de 95% de races locales, adaptées aux différentes zones berceaux de race. Il s’agit de trois races dominantes :

la Sardi au niveau des plateaux et plaines du centre : Chaouia, Tadla, Sraghna, Errhamana et Abda, la Timahdite dans la région du moyen Atlas, la Béni-Guil dans la région de l’oriental, et de quelques races faiblement représentées, la Boujaâd dans la région de Khouribga, la D’man dans les palmerais de Ouazazate et de Talilatel, le mouton blanc dans le versant sud du Haut Atlas ; d’autre races de montagne sont en cours de caractérisation. Le reste est composé de races (Beni hsen, Aknoul…) à effectif très réduit en voie de disparition ou complètement absorbées par les races précitées. A côté des races locales, il existe dans le pays plusieurs troupeaux de race à viande issus d’animaux importés depuis longtemps. Ces animaux bien adaptés aux conditions climatiques du pays sont utilisés dans le croisement industriel. Il s’agit des races : Ile de France, Mérinos Précoce, Lacaune, Causse du Lot etc. Mais leurs effectifs sont limités et ne dépassent guère un millier de têtes.

La race Timahdite

Origine : est originaire de la région de Timahdite située dans la région de Fès-Meknès, à 1 800 m d’altitude,  Cette région est caractérisée par un climat aride à semi-aride avec une faible pluviométrie et des températures extrêmes.

Aire géographique : La race Timahdite est élevée dans la région du moyen Atlas.

Description phénotypique :ont une morphologie adaptée à leur environnement aride. Ils sont de petite taille avec une hauteur au garrot allant de 60 à 65 cm pour les brebis et de 65 à 70 cm pour les béliers. Les animaux ont une robe blanche avec une tête noire et des oreilles moyennes. Les béliers ont des cornes courtes ou absentes, tandis que les brebis n’ont généralement pas de cornes. Les brebis ont une production de lait modeste, mais leur lait est de qualité supérieure avec une teneur élevée en matières grasses.En moyenne, une brebis Timahdit peut donner naissance à 1 à 2 agneaux par portée.

race timahdite

La race Sardi 

Origine :La race Sardi de mouton est une race originaire de l’île de Sardaigne, en Italie. Bien qu’elle ne soit pas une race autochtone du Maroc, elle a été introduite dans le pays pour ses qualités de production de viande et de lait.

Les premiers animaux de race Sardi ont été importés au Maroc dans les années 1970, principalement pour la production de viande. Depuis lors, la race a été croisée avec d’autres races ovines locales pour améliorer les performances de production de viande et de lait.

Aire géographique : La race Sardi est élevée dans les provinces du sud du Maroc, notamment dans les régions de Souss-Massa, de Tiznit et de Taroudant.

Description phénotypiqueElle est caractérisée par une tête blanche avec un museau noir, des tâches noires autour des yeux, ce qui lui vaut l’appellation de « race à lunettes ». Chez le mâle, le profil est busqué, le crâne est large et porte des cornes blanches et puissantes. Chez la femelle, le chanfrein est presque droit et la tête est dépourvue de cornes. Les pattes sont blanches et sans laine, avec des points noirs aux extrémités et à la pointe des jarrets. Les ovins de race Sardi ont une grande taille,variant de 0,80 à 0,90 m chez le mâle et de 0,55 à 0,65 m chez la femelle. Le poids à l’âge adulte varie de 70 à 90 kg chez le mâle et de 45 à 55 kg chez la femelle. La toison est blanche et pèse en moyenne 1,5 kg chez la femelle et 2,5 kg chez le mâle.En moyenne, une brebis Sardi peut donner naissance à 1 à 3 agneaux par portée.

race sardi

La race Beni Guil

Origine :Beni Guil est une fédération des tribus arabes,qui fut installée dans la région de Tendrara (sud d oujda) (région Sud orientale du Maroc) depuis le Moyen Âge, où ils s’étaient vu accorder la permission de pâturage dans les plateaux de l’Oriental marocain.Ils ont donné leur nom à une race de moutons connue sous le nom de daghma ou hamra en référence à la couleur de sa laine.

Aire géographique : Elle est présente dans la zone des plateaux de l’Oriental : Tendrara, Bouarfa et Figuig.

Description phénotypique : Les moutons de la race Beni Guil sont de taille moyenne, avec un poids moyen variant entre 50 et 70 kg pour les mâles et entre 40 et 60 kg pour les femelles. Leur corps est compact et musclé, avec une poitrine large et des pattes robustes et courtes. Leur tête est petite et bien proportionnée, avec des oreilles de taille moyenne et légèrement tombantes. Leur poil est court et dense, généralement de couleur blanche, bien que certains individus puissent avoir des marques noires sur la tête et les pattes. Les moutons de la race Beni Guil ont une bonne capacité d’adaptation aux conditions climatiques difficiles de la région montagneuse du Moyen Atlas, ainsi qu’une bonne résistance aux maladies et aux parasites.En moyenne, une brebis Beni Guil peut donner naissance à 1 à 2 agneaux par portée. 

race beni guil

La race D’man 

Origine : L’origine historique de la race D’man n’est pas très connue.Les D’man sont une race ovine laineuse, originaire des montagnes du Haut Atlas, dans le centre du Maroc. Elle est considérée comme l’une des plus anciennes races ovines d’Afrique du Nord.

Aire géographique : La race D’man est élevée dans les provinces du centre et du sud du Maroc, notamment dans les régions d’Azilal, Ouarzazate, Tadla-Azilal et Marrakech-Safi.

Description phénotypique : Les D’man ont une robe blanche ou beige, avec des taches noires ou brunes sur le visage et les pattes. Ils ont une tête étroite, convexe chez les femelles plus nettement chez les mâles, avec un plissement de la peau sur le chanfrein,avec des oreilles moyennes et légèrement pendantes. Leurs cornes sont en forme de spirale et peuvent mesurer jusqu’à 50 cm chez les mâles. Les moutons D’man ont une laine dense, fine et blanche, qui est utilisée pour la production de tapis et de couvertures. Les brebis ont une taille moyenne, pesant entre 40 et 50 kg, tandis que les béliers peuvent peser jusqu’à 80 kg.Une brebis D’man peut donner naissance à 1 à 2 agneaux par portée, bien que certaines brebis puissent avoir jusqu’à 3 agneaux par portée.

race dman

La race Boujaad

Origine : La race ovine Boujaad est une race locale du Maroc qui tire son nom de la ville de Boujaad, située dans la région de Chaouia-Ouardigha, à environ 100 kilomètres à l’est de Casablanca.a race Boujaad est considérée comme l’une des races ovines les plus anciennes et les plus pures du Maroc. Elle a été élevée pendant des siècles dans la région de Boujaad, qui est connue pour son climat semi-aride, caractérisé par des températures élevées et des précipitations faibles et irrégulières.

Aire géographique : La race Boujaad est originaire de la région de la Chaouia, dans le centre du Maroc. Elle tire son nom de la ville de Boujaad, située dans cette région.

Description phénotypique :race Boujaad est une race ovine à viande de taille moyenne, avec une hauteur au garrot variant entre 70 et 80 cm et un poids moyen compris entre 50 et 70 kg. Elle a une tête assez fine avec des oreilles droites de taille moyenne. Son poil est court, épais et de couleur blanche. Les mâles ont des cornes spiralées tandis que les femelles n’en ont pas.En moyenne, une brebis Boujaad peut donner naissance à 1 à 2 agneaux par portée.

race boujaad

 

La race Talilatel

Origine : La race ovine Talilatel est originaire de la région de Tadla-Azilal au centre du Maroc, et plus précisément de la ville de Beni Mellal. Elle tire son nom de la tribu berbère « Talilat » qui l’a développée.

Aire géographique : est élevée principalement dans la région de Tadla-Azilal, qui est située au centre du Maroc.Cette région est caractérisée par un climat semi-aride avec des étés chauds et secs et des hivers frais et pluvieux, ainsi qu’un relief accidenté avec des vallées fertiles et des plateaux arides.

Description phénotypique :La race Talilatel est une race ovine de taille moyenne, avec une robe blanche ou blanche tachetée de noir ou de marron. Les mâles et les femelles sont pourvus de cornes en spirale, lesquelles sont plus développées chez les mâles que chez les femelles. Les moutons de cette race ont des oreilles de taille moyenne et une queue courte.Les moutons Talilatel ont une croissance rapide et une bonne aptitude à la prise de poids, ce qui les rend idéaux pour la production de viande. Ils sont également reconnus pour leur fertilité élevée et leur bonne capacité d’adaptation aux conditions environnementales difficiles de la région où ils sont élevés.En moyenne, une brebis Talilat peut donner naissance à 1 à 3 agneaux par portée, bien que certaines brebis puissent en avoir plus ou moins. 

OVIN ET MATIERE PREMIERE

  1. Viande d’agneau : La viande d’agneau est très appréciée pour sa saveur et sa tendreté. Les coupes les plus courantes sont le gigot, le carré d’agneau et l’épaule. La viande d’agneau est également utilisée dans de nombreux plats traditionnels, tels que le couscous, le tajine et le méchoui.
  2. Laine : La laine d’agneau est douce et fine, ce qui en fait un matériau de haute qualité pour les vêtements, les couvertures et les tapis. Certaines races de moutons produisent une laine plus grossière, qui est utilisée pour la fabrication de fils plus épais pour les tapis et les couvertures.
  3. Peaux et cuirs : Les peaux et les cuirs d’agneau sont souvent utilisés pour la fabrication de chaussures, de sacs à main et d’autres produits en cuir. Les peaux peuvent être tannées pour produire différents types de cuir, tels que le cuir de veau, le nubuck et le daim.
  4. Lait : Le lait de brebis est plus gras et plus riche en protéines que le lait de vache. Il est utilisé pour la fabrication de nombreux produits laitiers, tels que les fromages (feta, roquefort, manchego), les yaourts et les crèmes glacées.

Chez la race locale la production laitière moyenne débute par 3,8 kg par jour passe par un maximum de 4,9 kg pour diminuer plus ou moins régulièrement jusqu’à tarissement avec un cœfficient de persistance de 84 %. La durée de lactation est en moyenne de 78 jours, avec 21 % pouvant aller au delà de 120 jours jusqu’à 300 jours. Toutefois, il existe une grande variabilité intra race et inter-race: . Brune de l’ATLAS : de 350-900 Kg de lait par lactation. . Tidili : de 900-1800 Kg de lait par lactation. . Noire-pie de Meknes : 1500 -2500 Kg de lait. Le Taux moyen de matière grasse du lait est élevé (de 4,5 à 6 %).

  1. Engrais : Le fumier de moutons est un engrais naturel riche en nutriments qui peut être utilisé pour améliorer la qualité du sol et la croissance des cultures.

En outre, certains éleveurs peuvent également vendre des animaux vivants pour la reproduction ou pour les compétitions d’élevage. Les moutons peuvent également être utilisés pour la production de laine de mouton en feutre, la production d’huile de graisse de queue, et même pour la production de cosmétiques tels que les savons et les crèmes pour le visage.

En résumé, les ovins fournissent une variété de produits, chacun avec ses propres caractéristiques et utilisations spécifiques.

CARACTERISTIQUES DES RACES OVINES LOCALES 

Performance de reproduction

Age et poids a la puberté

En général, la puberté chez les moutons se produit à partir de l’âge de 5 à 7 mois pour les femelles et de 7 à 9 mois pour les mâles. Cependant, il est important de noter que cela peut varier en fonction de la race de mouton,et des conditions environnementales telles que l’alimentation et les soins de santé.

Age au premier velage 

L’âge au premier vêlage chez les moutons varie en fonction de la race, de la nutrition et de l’environnement, mais en général, il est recommandé de faire vêler les brebis pour la première fois à l’âge de 18 mois. Certaines races de moutons peuvent atteindre la maturité sexuelle plus tôt, vers 8-10 mois, mais il est préférable d’attendre que les brebis soient suffisamment matures pour minimiser les risques de complications lors de l’accouchement. Les éleveurs doivent s’assurer que les brebis ont un régime alimentaire équilibré et suffisant pour garantir une croissance et un développement sains, ce qui peut également affecter leur âge au premier vêlage. Il est important de noter que la santé et la condition physique de la brebis doivent être surveillées de près pour s’assurer qu’elle est prête à donner naissance.

Répartition saisonnière de l’activité sexuelle

La répartition saisonnière de l’activité sexuelle chez les moutons dépend de la race, de la latitude, du climat, de l’altitude, de la photopériode et d’autres facteurs environnementaux. Cependant, en général, la plupart des races de moutons sont saisonnièrement polyoestriques, ce qui signifie qu’elles ont plusieurs cycles d’œstrus au cours d’une saison de reproduction déterminée.

Dans l’hémisphère nord, la saison de reproduction commence généralement à la fin de l’été ou au début de l’automne, lorsque les journées raccourcissent et que les températures commencent à baisser. La période de reproduction peut durer de 2 à 5 mois, selon la race de mouton et les conditions environnementales. Pendant cette période, les brebis peuvent présenter des cycles d’œstrus réguliers tous les 17 à 19 jours.

Cependant, certaines races de moutons peuvent être élevées pour avoir une activité sexuelle toute l’année. Dans ces cas-là, il est important d’utiliser des techniques de contrôle de la reproduction pour synchroniser les cycles d’œstrus et améliorer la gestion de la reproduction.

Indice coital

L’indice coïtal est un indicateur utilisé en élevage pour évaluer la fertilité des moutons mâles. Il est calculé en divisant le nombre de saillies réussies par le nombre total de saillies effectuées sur une période donnée. L’indice coïtal est généralement exprimé en pourcentage.

Par exemple, si un bélier a effectué 100 saillies et que 80 d’entre elles ont conduit à une gestation, son indice coïtal serait de 80%.

L’indice coïtal est utilisé pour évaluer la qualité du sperme et la capacité de fécondation du bélier, ainsi que pour suivre les performances de reproduction au fil du temps. Un indice coïtal élevé est généralement un indicateur de la qualité et de la fertilité du bélier, tandis qu’un indice coïtal faible peut indiquer des problèmes de santé, des problèmes de fertilité ou d’autres facteurs environnementaux qui affectent la reproduction.

Cycle oestral

Le cycle œstral est le processus biologique par lequel les brebis passent par des phases de reproduction régulières, caractérisées par des changements dans leur système reproducteur et leur comportement sexuel. Le cycle œstral des brebis est généralement divisé en quatre phases : la proœstrus, l’œstrus, le métœstrus et le diœstrus.

  • Proœstrus : cette phase dure environ un jour et marque le début du cycle œstral. Les niveaux de progestérone sont bas, ce qui déclenche une augmentation de l’hormone folliculo-stimulante (FSH) et de l’hormone lutéinisante (LH), entraînant la maturation des follicules ovariens.
  • Œstrus : cette phase dure environ un jour et correspond à la période de chaleur. Les brebis sont très actives et cherchent activement à se reproduire. Les niveaux de FSH et de LH atteignent leur pic, ce qui déclenche l’ovulation.
  • Métœstrus : cette phase dure environ cinq jours et marque la période post-ovulatoire. Les niveaux de progestérone augmentent rapidement, stimulant la croissance des corps jaunes sur les ovaires.
  • Diœstrus : cette phase dure environ 14 jours, pendant laquelle les brebis ne présentent pas de comportement sexuel et les niveaux de progestérone restent élevés. Si la brebis est fécondée, cette phase se prolonge jusqu’à la fin de la gestation. Si la brebis n’est pas fécondée, la proœstrus commence à nouveau, marquant le début d’un nouveau cycle œstral.

La durée du cycle œstral varie selon les races de moutons et peut être influencée par des facteurs tels que l’alimentation, l’âge, la saison et les conditions environnementales. En général, les cycles œstraux chez les brebis durent entre 16 et 19 jours, avec une durée moyenne de 17 jours.

cycle oestral

Durée de gestation

La durée de gestation chez les brebis varie généralement de 145 à 155 jours, avec une moyenne d’environ 147 à 149 jours. Cependant, la durée exacte de la gestation peut varier en fonction de la race, de l’âge de la brebis, des conditions environnementales et de la santé de la mère et de l’agneau. Il est important de surveiller attentivement les brebis gestantes et de contacter un vétérinaire si des problèmes surviennent pendant la gestation ou l’accouchement.

gestation

Fécondation
La fécondation, se produit lorsque le sperme d’un bélier rencontre l’ovule d’une brebis en période d’œstrus. Si la fécondation réussit, l’ovule fécondé se développe en un embryon qui se fixe à la paroi utérine et commence la gestation. La fertilité des animaux peut varier en fonction de nombreux facteurs, et il est important de surveiller leur santé et leur fertilité pour maintenir une reproduction efficace.

TECHNIQUE D’ELEVAGE OVINS AU MAROC

Il existe plusieurs techniques d’élevage de moutons utilisées au Maroc, qui dépendent de la région, des conditions climatiques et des ressources disponibles. Voici quelques-unes des techniques courantes :

  1. L’élevage extensif : il s’agit d’une technique traditionnelle où les moutons sont élevés en liberté dans des pâturages naturels. Cette technique est principalement utilisée dans les régions semi-arides et arides du Maroc.
  2. L’élevage semi-intensif : dans cette technique, les moutons sont élevés dans des enclos et nourris avec de l’herbe, du foin, des céréales et d’autres aliments. Les moutons ont également accès à de l’eau propre. Cette technique est couramment utilisée dans les régions plus humides et plus fertiles du Maroc.
  3. L’élevage intensif : cette technique consiste à élever les moutons dans des bâtiments clos, où ils sont nourris avec une alimentation riche et bénéficient d’une surveillance constante. Cette technique est plus coûteuse et n’est utilisée que par un petit nombre d’éleveurs au Maroc.
  4. L’élevage pastoral nomade : cette technique est utilisée par les tribus nomades du Maroc qui se déplacent avec leurs troupeaux à la recherche de pâturages naturels. Les moutons sont élevés en liberté et sont souvent utilisés pour la production de lait et de viande.

En plus de ces techniques d’elevage ovin au Maroc, les éleveurs marocains utilisent également des pratiques de gestion des troupeaux, telles que la vaccination, la vermifugation, la castration, la sélection génétique et le contrôle de la reproduction pour améliorer la santé et la productivité de leurs troupeaux.

ENGRAISSEMENT DES OVINS

L’engraissement des ovins est un processus important pour améliorer la qualité de la viande et augmenter son poids de vente. Voici quelques informations générales sur l’engraissement des ovins, y compris des détails sur les pourcentages :

  1. Type d’alimentation : Les ovins peuvent être engraissés en utilisant différentes méthodes d’alimentation, notamment avec des aliments concentrés (grains, aliments pour animaux) et des aliments grossiers (foin, paille). Les aliments concentrés ont une teneur élevée en énergie et en protéines, ce qui aide à augmenter rapidement le poids de l’animal. Les aliments grossiers ont une teneur plus faible en énergie et en protéines, mais ils sont essentiels pour maintenir la santé des animaux et stimuler leur appétit.
  2. Pourcentage d’augmentation de poids : Les ovins peuvent prendre du poids rapidement lorsqu’ils sont engraissés de manière adéquate. Le pourcentage d’augmentation de poids dépend de plusieurs facteurs, notamment de la race, de l’âge et de la qualité de l’alimentation. En général, les ovins peuvent prendre entre 200 et 400 grammes de poids vif par jour pendant la période d’engraissement.
  3. Durée de l’engraissement : La durée de l’engraissement dépend également de plusieurs facteurs, notamment de la race, du poids initial de l’animal et de l’objectif de poids final. En général, la durée d’engraissement varie entre 60 et 120 jours.
  4. Pourcentage de gain en gras : Les ovins engraissés ont une teneur en graisse plus élevée que les ovins non engraissés. Le pourcentage de gain en gras dépend de la durée et de la qualité de l’engraissement. En général, les ovins engraissés peuvent prendre entre 10 et 20 % de leur poids en graisse.
  5. Pourcentage de gain en protéines : Le pourcentage de gain en protéines dépend également de la durée et de la qualité de l’engraissement. Les ovins engraissés ont une teneur en protéines plus faible que les ovins non engraissés en raison de l’augmentation de la teneur en graisse. En général, les ovins engraissés peuvent prendre entre 5 et 10 % de leur poids en protéines.

Il est important de noter que l’engraissement excessif peut nuire à la santé de l’animal et entraîner une baisse de la qualité de la viande. Il est donc recommandé de suivre les conseils d’un vétérinaire ou d’un nutritionniste pour s’assurer que les ovins sont nourris de manière adéquate et en toute sécurité.

engraissement

ELEVAGE OVIN AU MAROC DANS DES FERMES INTELLIGENTES

Elevage ovin au Maroc dans des fermes intelligentes, également appelées fermes connectées, peut améliorer l’efficacité et la rentabilité de l’exploitation, ainsi que le bien-être des animaux. Voici quelques exemples de technologies et pratiques utilisées dans les fermes intelligentes pour l’élevage des ovins :

  1. Suivi des animaux : Des technologies telles que les puces RFID (Radio Frequency Identification) et les colliers connectés permettent de suivre les mouvements des animaux, leur activité et leur état de santé en temps réel. Cela peut aider les éleveurs à détecter rapidement les problèmes de santé et à prendre des décisions plus éclairées sur la gestion des troupeaux.
  2. Alimentation et abreuvement automatisés : Les systèmes d’alimentation et d’abreuvement automatisés peuvent aider les éleveurs à économiser du temps et de l’énergie en leur permettant de contrôler les quantités d’aliments et d’eau fournies aux animaux à distance. Cela peut également aider à garantir que les animaux ont accès à des quantités suffisantes d’aliments et d’eau en tout temps.
  3. Capteurs de température et d’humidité : Les capteurs de température et d’humidité peuvent aider à surveiller les conditions environnementales dans lesquelles les ovins vivent et à ajuster les conditions pour maintenir leur santé et leur bien-être. Cela peut être particulièrement utile pour garantir que les animaux ne sont pas exposés à des températures extrêmes ou à des niveaux d’humidité élevés, ce qui peut affecter leur santé.
  4. Analyse de données : Les fermes intelligentes utilisent souvent des logiciels et des outils d’analyse de données pour surveiller les performances des troupeaux et des élevages dans leur ensemble. Cela peut aider les éleveurs à identifier les domaines où des améliorations peuvent être apportées et à optimiser les pratiques d’élevage pour maximiser la rentabilité.
  5. Systèmes d’alerte automatique : Les systèmes d’alerte automatique peuvent être utilisés pour avertir les éleveurs en cas de situation d’urgence, telle qu’une maladie infectieuse ou une intrusion de prédateurs. Cela peut aider les éleveurs à réagir rapidement et à minimiser les pertes potentielles.

En somme, l’utilisation de technologies intelligentes dans l’elevage ovin au Maroc peut améliorer l’efficacité et la rentabilité de l’exploitation tout en garantissant le bien-être des animaux. Cependant, il est important de noter que l’utilisation de ces technologies ne doit pas remplacer la présence humaine et l’observation régulière des animaux pour garantir leur santé et leur bien-être.

Alimentation automatisés collier connecte

Elevage ovin au Maroc est une activité importante au Maroc, pratiquée par de nombreux éleveurs pour leur subsistance et leur commerce. Les moutons sont élevés pour leur viande, leur laine et leur cuir, et constituent une source de revenus importante pour de nombreuses communautés rurales.

L’élevage des ovins au Maroc est généralement pratiqué dans les régions montagneuses et semi-arides, où les conditions climatiques sont favorables à la croissance des pâturages. Les éleveurs utilisent souvent des techniques traditionnelles d’élevage, telles que la transhumance, qui consiste à faire paître les moutons dans les montagnes pendant l’été et à les ramener dans les plaines pendant l’hiver.

Les moutons élevés au Maroc sont souvent de races indigènes, telles que les races D’man et Sardi, qui sont bien adaptées aux conditions climatiques locales et ont une haute valeur commerciale. Les éleveurs utilisent souvent des pratiques d’élevage sélectif pour améliorer les caractéristiques de ces races, telles que la croissance rapide et la résistance aux maladies.

Les moutons sont souvent vendus sur les marchés locaux ou régionaux, où les éleveurs peuvent vendre directement aux consommateurs ou aux commerçants. La vente de moutons est souvent un événement important dans les communautés rurales, et peut être associée à des célébrations culturelles et religieuses  comme aid adha.

Rendez-vous a l’article prochain pour plus de détails sur l’élevage de volaille 🙂

2 réflexions sur “Elevage ovin au Maroc”

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